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suppeditat exemplum Glaber Rodulphus. « Robertus y inquit » providus de Regni successu ele» git regnare post se primogeniturn Hugonem nom i ne cum» que de ipso sacrando sublimio» res Primates Beghi consuluis» set, tale ei dede’re responsum. » qui minime illorum acquiescent ! » dictis. Rcgio in Compendio » adscitis Regni Primoribus, Co» ronam ut decreverat, ex more à Pontificibus fecit imponi. » Itaque I/ugo, juvenis Regio Diadematc redimitus est invitis et dissentientibus Proceribus illius fetatem Reipublicte capessrndie minus "nptam judicantibits. Quod etiam, f/tigonc mortuo, contigit Ilcnrico quem narrante eodem Glabro, Robertus delegerat, et répugna ntibu s Rcgind Constantin cteterisque Optimatibus Roberti natu-minoris partium studios ù stabilivit Regni coron». Kquidem Robert us Rcx in Diplomate a/mi lui 5 profitetur se divinâ propitiante clementiâ, Gallicà iiherulilate ad Regni provectum fuisse fastigia. f’erùm ( bis tvrbis nibil aliud significatur J quàm Hugonc Capeto unanimi i Francorum voto o et consensu in ( Regem elevato haveditarium 1 jus ad regnum omnibus Capeti posteris competere quçndo</ui- i dem apud Francos pro lege sem- s per habitum est ut Rcges non d nlittndè quant de Regid sobole tl agnosecrent. fndè apud Glabrum l non dicitur Robert um ab Optima- J< tibus oblinuisse Regnum, sed Re- à i ;em à patte constitutum fuisse. d Sic ex eodem Historico Robertus G Hugonem juvenem succêssorem n -t collegam in Imper io désigna- P vit, et post Ifugonis funus Hen- el ’̃icunij ut suprà no ta vi mus Re- p fui coronje stabilivit. JVeque pj . I V iiï IhJ. p 40. /< p S !»8. h’/n i).p<ig

f, 40 gneurs fut d’attendre à cause de la "3 grande jeunesse du Prince Hugues. Mais cet inconvénient ne parut pas ,| assez considérable. à Robert J pour différer et ne l’empêcha pas d’exé- °% cuter la résolution qu’il avoit prise l d’associer deslors son fils à la Couronne. Après la mort de ce jeune l Prince, le Roi Robert lui substitue Henri son second fils e et le lait couronner malgré l’avis de la Reine l Constance et des Seigneurs qu’elle avoit attirés à son parti en faveur du Prince Robert, frere puîné de Henri. i, II est vrai que le Roi Robert dans un Diplôme de l’an 1015’ reconnoît qu’il tient la Couronne de la grace de Dieu et de la faveur de la Nation Françoise ; mais par ces expressions il veut dire seulement que sa famille occupoit le Trône par le choix de la Nation qui en y élevant HuguesCapet y avoit pour ainsi dire placé en même tems toute sit postérité. Tels étoient les principes de la Nation depuis l’établissement de la Monarchie. Aussi Glaber en parlant de l’association de Robert à la Royauté ne dit point qu’il y fut élevé par les Grands mais que son pere l’établit Roi expression dont il se sert également au sujet du Lburonnement des deux tils de Ro- >ert. les forni. ’ités énoncées dans ’Acte du Sacre et Côuronnenent de Philippe 1 du vivant de on père Henri et les expressions le choix et de consentement qui s’y rouvent ainsi (lue dans la lettre du )uc d’Aquitaine à Fulbert et aileurs, ne doivent point être prises la rigueur. C’étoit une maniere l’exprimer les acclamations des Irands et du Peuple, et la reconloissance- publique du droit que le ’rince avoit à la Couronne. En ffet dans le serment que Philippe rêta à son Sacre, ce Prince lie dit as qu’il va être Roi par le choix et