Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 11.djvu/136

Cette page n’a pas encore été corrigée

trut Damianus, scriptâ ad Reginam epistold postquàm virtu-

  • jus eximias prtedicavit kortatusque

est ut tant laudabiU vitm institutum constanter retineat suadet ut virum suum, quem pru- I dentissimum vocat Nicolaus ad Remptrhlirantn juste et religiosè I administrandam tuendamque I admùaùt1YJ1tdam, mqoe Ecclesiam impellat. Ex quibus/ mulla potest oriri’ suspicio Henricum apud sedem Apostolicam habitum fuisse Julianuni alterum fidei desertorem Tvrannum Antichristum, imà capitale portentum qute quidem monstrorum verba evomere ausus erat Humbertus. Quidquid ergo advenus Henricum effudit id [ex inominata temeritate, ex odio p ex malesante superstitionis xstu pro/ectum expiodere xquum est et prorsùs aspernari. Qui vitam et, scripta CardinaHs Humbertiy Tom. VU Histor. Liter. Franc. pp. 527-541 commendarunt, moUiàs sanè perstrinxerunt atrocem ejus viri acerbitatemt Quod obiter dictum velimus. Reine : après avoir loué les grandes vertus de cette Princesse, et ï’xrmt exhortée à la persévérance ; il lui recommande d’engager le, Roi sgn mari ( à qui il donne là qualité d’homme très-prudent) à gouverner avec piété et avec justice, et à défendre l’Eglise. Dans tout cela, y rien qui puisse faire soupçonner que le saint Siege regardât Henri comme un autre Julien P Apostat comme un Tyran comme PAntechrit 1 comme un monstre abominable ainsi que le Cardinal Humbert a osé l’avancer. Nous sommes donc en droit de rejetter ce qu’il a écrit du Roi de Franoe comme étant l’ouvrage de la prévention, de la haine ou du fanatisme. Qu’il nous soit permis d’observer que les Auteurs de Histoire Littéraire de la France, nt t trop foiblement relevé l’âpreté lu «ele de ce Cardinal dans l’éloge qu’ils en ont imprimé au Tome VII, pages 527-541.