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ipsosque exuendi regnû. Si quid Pontifices ex, autoritate laicorum sibi usur paver int certum est hoc tn re plura peccasse Principes. Quando Imperatores. Regesve jura sequa vel iniqua in vicinos extendere studebant et odia pro-’ ° pria explere Papam appel/a^ bànt qui j hostem excommunicationi ^terrain interdicto submitteret, et remitteret Sacramentum subjectisy imo sxpè exigebant" a Pontifi.ee ut inimicum Regem rébus propriis spoliaret atque cas possidendi jus alteri daret. Inconsiderata liwc agendi ratio, ut verisimile satis est Curùe Romame çupiditatem ingenuit gran* : dia cogitandi atque posteà jurisdictionem in Reges usurpandi. Petitionem Imperatoris justam esse Patres Concilii unà cum Victore Pontifice jùdicaruut ideôque Legalos quosdam deputarunt qui ad Ferdinandum Regem profecti eum à cœptis desistere monerent simulquc eidenv intimarent quôd si décret» Pontificis et Concilii non obtemperet, excoimnunicationis et intcrdicti senteutias metùere debeat. Hâc If legatione audità addunt Acta Concilii Rex Episcopos et Principes regni convenire quidve Legatis respouderi debeat, in consul ta tionem vocari prai :ipit. Potiori parti visum fuit Romano Pontifici obediendum ; adeoejue nomine Imperatoris abstinendum esse. Huic sententiae Rex Fcrdinandus acquiescens respondit Legatis se cflecturum quod sedes Aposto- < lica pnece|)isset. Raronius Lab. bcu.f et Harduinus innuere viden– < tur contradicentibus coicvis < Srriptorihus Victorem II Conde : J.>i I Ecclésiastique, ! a formé des entre- x prises sur la puissance temporelle celle-ci doit, à beaucoup d’égardi s’en prendre à elle-même. Quand les Empereurs ou les Rois vouloient faire valoir leurs prétentions > justes ou injustes contre leurs voisins, et satisfaire leurs haines personnelles, ils s’adressoient’au Pape, et te prioient d’excommunier te Roi leur ennemi, de mettre ses terres en interdit, de délier ses sujets du serment de fidélité souvent même ils exigeoient qu’on le dépouillât de ses Etats, pour en investir un autre. Il est assez vraisemblable que ce sont ces imprudentes démarches qui firent naître les vues ambitieuses de la Cour de Rome, et qui depuis ont favorisé ses usurpations. Les Pères du Concile. ainsi que le Pape t’ictar, trouvèrent juste la demande de F Empereur >̃ ils députerent au Roi Ferdinand pour lavenir de se désister de ses prétentions, et le menacer d excommunication et d’interdit, s’il ne se soumettoit à la décisiun du Pape et du Concile. Les Actes portent que, sur cette députation, Ferdinand assembla le Conseil les Evcques et des Princes de son royaume pour savoir ce qu’il répond r oit le plus grand nombre fut t d’avis qu’il falloit obéir au Pape, I/ I/ et que Ferdinand devoit renoncer au titre d’Empereur. Le Roi suivit cet avis, et répondit aux Légats qu’il obéiroit au siege de Rome. Baronius, Labbe et Hardouin ont cru sur l’autorité de ces Actes, que Victor II avoit assisté au Concile de Tours ce qui est contraire au témoignage des Auteurs œntemjx)rains. Mais quelle (lue soit l’opinion de ces trois Ecrivains ou le prétendu Décret contre lc titre d’Empereur n’a pas eu lieu ou les Espagnols en firent bien peu de cas, puisqu’après la mort