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illa Gozechfni SchoUùtici ad Val~cherum suum olim discipulum fuec sanè permultùm interest gratd descriptione ac laudihus Legiœ chitatis neenon prmeipuorum XI secûli vitiorum imagine sigillatim perfectèque expresse. » CXXXVJU. Epistolas subsequuntur Co’ncilioruih Excerpta primum est Lemàvicinum quod anno 1031 S. Martialis nomen inter Apostolos inscribçndum definivii multaque constituit ad disciplinant spectantia. Anno 10i0 convenerunt Yindocinum Episcopi octo, Abbates viginti très Gaufridus Comes Andccavcnsis uxor ejus Agnes Comitissa plurimi Baroncs aliique Magnâtes, ad dedicationem Abbatiw Sanctse Trinitatis in ro conventu confirmatte sunt citlcm loco fuctse donationes necnon et immunitas indultu ah Ep’mcopo Carnutensi Tbrodorico qui sacrum rhum peregerat. accorda Thierri, Evèque de Cha nie. Varia Concilia de pace seu Trcuga Domini habita hfc colligimus quibus monitum pnemittimus Imtoricum. Bellomm priva torum incommodis prospicientes Gallicani Episcopi y ac cmdes et incendia reprimere curantes multis in Synodis sanxerunt, pœnd gravissimd Us qui non paruerint constitutd à bellorum injuriis^ abstinendum esse y à Mercurii supremo die usque ad diluculum diei Lunée subsequentis. Hmc à bellis privatis feriatio Treva sers Treuga Dei dicta est, omnium scilicet hostilitatum indue ix. Primitùs in partibus Aquîtanicis probata et statuta Treuga 1 paulatim per universum Galliaruin territorium firmata est. Ex Conciliii Excerpta lettres par celle du Scholastique Gozechin, à son disciple Valcher lettre curieuse par une description et un éloge de la ville de, Liège sur-tout par une peinture très détaillée des vices dôminans de ce siecle. CXXXVIII. Aux lettres succèdent des Extraits des Conciles. Nous commençons par le Concile qui se tint à Limoges en 1031 où il fut arrêté qu’on mettroit S. Martial au rang des Apôtres ; on y fit aussi plusieurs réglemens de discipline. A l’occasion- de la dédicace de l’Eglise de Vendôme, qui lut faite en lOiO, en l’honneur de la Sainte Trinité, il se tint dans cette Abbaye une célèbre assemblée composée de huit Evêques de ving-trois Abbés de Geofroi Comte d’Anjou, de la Comtesse Agnès son Epouse, et d’un grand nombre de Barons et autres Seigneurs. On y confirma les donations faites à l’Abbaye et les privileges que lui très, qui venoit de faire la cérémoPlusieurs Conciles se sont assemblés pour faire des réglemens touchant la Paix ou la Trêve de Dieu. Nous les avons réunis sous un seul article précédé d’un avertissement historique sur cette matiere. Les Evèques de France, pour remédier aux désordres qui naissoient des puerres des particuliers chercherent les moyens d’en diminuer au moins la fureur. Dans cette vue, on forma des assemblées, dont le résultat fut de défendre, sous de très-grieves peines d’exercer aucune hostilité depuis le Mercredi ru soir jusqu’au Lundi matin. C’est îe qu’on appella la Trêve de Dieu. Elle s’établit d’abbrd dans l’Aquiaine, et de-là elle s’étendit par tout e Royaume.