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donne à ces Seigneurs une/ trèshaute origine. Ainsi que les /Francs les Belges prétendoient descendre des anciens Troyehs y et cette prétention a presque toujours dirigé la plume des Généalogistes des 1 CXXX. De tous les Ecrivains qui ont travaillé à nous faire connoître les grands personnages du XIe siècle Adelmanne Evêque de Bresse nous paroît être celui qui a le mieux réussi, dans ses Rltythmes Alphabétiques i ouvrage en prose cadencée et rimée, dont chaque strophe composée de trois vers commence par une lettre de l’alphabet, depuis A jusqu’à Z. Après un portrait très avantageux de Fulbert, Evèqoe de Chartres son maître ; Adelmanne donne une notice des plus grands Hommes de’ lettres qui s’étoient formés de son tems à l’école de Chartres et à celle de Liège. Quoique la pièce se ressente du siede où il a vécu, on y trouve quelques beautés et l’on sent que l’Auteur étoit homme d’esprit. Nous la publions d’après les CXXXI. Fulcoid ou Foulcoie naquit à Beauvais vers l’an 1020. Après avoir fait ses études à Reims sous le célebre Henuanne, il choisit la ville de Meaux pour son séjour. Bientôt il entra dans le Clergé de cette Eglise, et en fut ordonné Soudiacro il avoit appris les langues et les loix mais il lit sa principale occupation de la Poésie et pour y vaquer plus à son aise, il se retira au Prieuré de la Celle alors Abbaye considérable à quatre, lieues de Mcaux qu’il peint *com- i lieues <If Mcaux, qu’il pcint" com- 1 me un séjour très agréable aux «  Muses, lii il s’occupa -particulière- jnu-ut à célébrer les Saints de la Brie, les Savans de son tems com- j e me Luilïanc S. Anselme Iler- t manne son maître et plusieurs hommes illustres tels que les > te cdtius descriptam. Perindè ae Franci Belgm propagtaem à Trojanis olim repeUbant sicque cum turba seeulis XI et XII Geneaiogi fabulis ducebantur. U et X^ siècles. CXXX. Ex omnibus, qui de viris illustribus XI seculi scrip- E seront hos rectiàs satiùsque p laudavit Adelmannus Brixiensis Episcopus in suis Rhythmis Alphabeticis id ut in oratione numerosè similiterque cadente> cujus singulte trium versuum stropfue juxtà ordinem Alphabeticwn ab A ad Z, digeruntur. Effusis honoribus in Fulbertum, Carnutensem Episcopum magistrurA suum prmeipua Litterarum luinina qum ex scholis Càrnutensi et. Leodicensi orta, tetate sud floruerunt, recenset Adelmannus. Opus quidem seculi vitia redolet at lepores nonnulli Auctonm ingenio cullo ornatum probant. Scriptum Ulud edimus ex Analcctis Mabillonii. Analectes de Uôm Mabillon. CXXXI. Fulcoius Bellovaci evrea onnuin 1020 natus, Remis Pl magistrum celebrem audivit Hcrmamium commoratus Meldù Clernm iniit Ulius Fcclcsise cujus orriinatus est Subdiae. fJnguis doctus et legibus Poesim tamen, Atusasque pnesertim coluit quibtis operam ut daret faciliùs, in Cellœ Prioratum tune egregiam Abbatiam, a Afeldis quaUior leucis distantcmy su recepit (ttcum hune vocat M u si. s gratis»imam stjdern. Ibi’celclriiv’a prse ?ipuc Brio ; sou Bricgii viros tanctos celebravit et sibi coœvos Eruditos Ixinfrancurn S. sintdmum et Hrrnxmnuni rnagisrum suum summos Ponti fiées dlexandrum Il et (iregorium VII Gcrvasium ri Manassem «  r ’PSWiPATiQ. à Adobwraat ScboUiieâ ° ̃ afaythmi ai. ephabotm. r i Pocmau.