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l Annal» Hepidanni Monacli S.’ sur urv «naduscrit de la Bibliothèque Cottonienne. w`"y-m~ III. Hépidan s’appliqua à l’étude des Lettres dans l’Abbaye de S, • Gai en Suisse oij. il avoit fait i •protessipn il l»it les anciens His- < toriens, et prit Saluste pour mo- < dele. Il décrit plus au long les événemens passés de son temps < que ceux des siècles précédens : il marque eu général tout ce qui pouvoit intéresser l’Histoire de l’Eglise et de l’Etat. Goldast est le premier qui ait mis ces Annales au jour ; du Chesne les a imprimées depuis, dans le troisieme Tome de son Recueil. Le premier Editeur avoit en main un Comput Ecclésiastique composé par Hépidan, avec autant de précision que ses Annales il rapporte encore sous le même nom, la vie de sainte Viborade dédiée à Udalric Abbé de S,. Gai mais il pense que c’est l’ouvrage d’un autre Auteur, qui portoit le même nom, et qui vivoit dans le même siècle. Les Annales d’Hépidan dans les Livres imprimés différait de quatre années du vrai calcul : on ne peut assurer si c’est la tàute de l’Ecrivain ou celle de l’Editeur niais il est bon d’y faire attention. On trouvera ces Annales dans les Volumes précédens à commencer au troisième. Nous en donnons ici le rester depuis 1032 jusqu’à KU t. 11 y a un morceau ajouté sous l’an 1080 ; mais il est visible que cette addition est d’une autre main. IV. L’Eglise de Liège doit la connoissance de son Histoire à deux Chanoines de S. Lainliert, l’un nommé Alexandre l’autre Anselme. Celui-ci vivoit sous les Evalues Vazon et Theoduîn <lo/t il avoit l’estime et la confiance. Il devint Doyen de son Eglise, et Hepidannus in Abbatia S. Galii apud Helvetios Regulam <S. Benedicti professas Litteris ti^/dem studium impertivit ex anùquis quas pertegit Historix Scriptoribus magistrum seioriie Scr~"ribus ma i cutus est Salustiiim. Parc us in rébus tsuperiorum temponun multus est in actis sui scclili scribendis ftistorùe Ecclesiastica ne Civili ut i lia qtneque gfneratim exponit. Hos Annales prîmus yulgavit (loldastus et post eum Chesnius in T. III. Script. Gallic. Goldast us pru ; manibus tenuerat Computationem Ecclcsiasticam ab Ilepidanno càdem diligent i<î digestam Wfert rtinm sub illius nominc, l’dolrito .-tbbati S. Galli dira ta m uinrt.r borarf.T vitam ffiiant lumen ab auctorc alto rjnsdem nomini* ne temporis e.varatam c.ristinuit. Attenté perpenrfas éditas flcpidanm Annales annis quatuor differre à verd et usitatù computanrfi ratione an rer<> srribentis an rulgantis errore, prorsus ineerttim. Operis hujus exeerpta jarn habcs in tertio al ii. M/ne sidne(fiientilms Colfertionix m>tr ;r >-oluminil’W’ reliquius «l> nnno scilircty 1O’.V2 ad 10 ii liir ass’tinii’. (Juotl sid> nnno 10K(l reperitur fniginentum <if> alti ni manu adjrctnm t ertu constat II. ljeodirni /ù-elrun />tprix suie scripton s » ;»’ Ale.randrum et •>< Inium S. iAimberti (’<momeo»< lr/in .rtate l’azonis et ’« nihnni quibits cliarus fuit (t tnnulinris, floruit. /•.V-c/cw’/c I.etnl. /)viinus effeetus, ri.nt <,it,