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XLH. Le Duc €haries cotome eet Ecrit et diflerenÀ autres le portent, mena uiie vie privée c’est-à-dire qtfû 1’, n’efrt pas le patrimoine d’ua Prince. Ce n’étoit donc pas ak»r« la coutume t ,r en France de donner quelque chose enFranœ de :4oDn~queJque’ctIose, : .en appanage aux fils cadets des Rois. Cependant Lothaire accorda £ titre de dote la ville de Lyon à sa sœur Mathilde : mais peut-être le’ fit-il par surprise Jtanje qu’il étoit jeune et sans expérience. Peut-être aussi n’enrichitil pas spn frère, parce que les moyens lui manquoient Au moins Louis, le dernier Roi des descendans de Charlemagne n’avoit-il pour tout domaine que Laon Soissons et quelques autres petites terres. Tel vassat auroit pu soudoyer son maître. XLUI. Hugues Capet est dit ici issu de çculz- de Sois.sonne, à cause de Robert son ayeul lequel fut tué dans le combat de Soissons. Mais qui scait j J si de Soisjorwe n’est pas venue Saxonne ? < Car les anciens appellcrent’ Soissongnc i le pays que nous nommons Sture. IX1 i même de Saxia {Seez-) on a pu faire i ̃Saxonia cette conjecture no(is plaît • assez et nous croirions volontiers que J la race Capétienne sortoit du pays de Seez, ou du moins de, quelque.Chef < de ces Saxons, qui long-tems aii[>a-( < ravant s’étoient établis en France vers < le Maine et le Bessin. Peut-ètixî la i JVeustgjp et le Neustricus dont nous i avons parlé à la page vj sont-ils pour c nous. Quoi qu’il en soit, admirons ici i en passant les dépenses que le Roi t Robert fa i soit à bâtir des Eglises et des Monastères’, tandis que d’autres < rechercheront quels > et combien grands J pouvoient être les revenus de nos Rois <j dans les commencemens de la troisié- J me race. • t XHV. Dans cette partie de la Vie d’Abbon jl° nous observons, d’après D. Mabillon que quelques ÎSyêqucs n exigeoient deux sortes de soumission ; ç ~il5 ’F~ ~r, ’vi lCl~~ ~~51% t~~ ~s f t ,$~k~, M ’r~~· ~a’t`°~r~ ~v,~r i, ~~«` r, ~ i~ r ~V. ~°’ 4 a,, a ~w’ :C° r b, ~r ; ~` ’b~ ~’W~ri~` ".Si" y.’y. ;o~y : d ~Pi~, W A .’·ri ~5 .ç-~ t r °~` ~l ::Shn m ~t ~`xe a è ’ïK Y a u~ks ~.}"-» `o~l~Âï~ w r g 1~ 1 Il `,.i. e ;,`’. ~w t IF x J ;

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s Extrait i d’une Chroi>ique des Roi» .kFr. H « P«g. 315. ̃t "{ LL ~1 1 Ex Vit» S.* ABbonis Floriac. Abbatis. f ij ° S e JtM. Cornus Dhx, ut hoc J Scriptum mnaqu* alia ferpnt, m

privatw vixit ; id est sine bono± 

rum part» qum Prmdpîbus eêdit*

j Francorum içitur mot tune non 

i erat f ut aUquid natu mmoribus Regum fi lia in tpatrimonii partem ctdertt. Attamen Lotharius Mathildt sorori Lugdunum in dotem ameestiu Forte id egU i fttx juvenù minime eau tus nuUoque rrrum usu peritust Forte l etiam quia eidem façultas deerat i non .ditavit )rairem. Cetrtè Ludoviens i Carolitue stirpis Rex uitimus solo potiebatur dominio • Lauduni Suessionis crfiar unique- 1 nonnullarum possessiuneuhrum ita ut ipsi domino cliens non nemo stipendia, potuisset erogare, i XLlll. Suessionicum genus Hugoni Capeto iki tribuitur ©/» d U1 i Robert um qviim in Saessionico l*1 J pnelio occisiim. Quù scit auterh an ex Suessionicum non prwiitrit Saxonicum ?.. f’eteres enim p. regionem quant vocamus Saxo niam nppeltarunt SojssOjgne. Similiier ex, Saxia (Seejt) potuit Jicri Saxonia qu« conjectura nobis sat aiïridet’ ; libcnterquf crediderimus • Capctianam stirpem i ̃t or tant fuisse cm Sagiensi pago an* saltem ex aliquo Duce illp rum Saxonum qui multo prias in Francia Cenomaniam et tiaiocassinum versus pagum habitabant. Fardent nobis Jjorsan Neustria et Neustricusr, de quibus pag : vj. Ut ut est ± miremur intérim ipsi Régis ftoberti expensas souris œdibus in exstruendis, alUque investirent qui et quanti fuerint Regum nostrorum reditm initia tertix stirpis. XLIV. i In fuie Vitm Abbonis s. J parte !• observâmes ex Mabillo- Flot nio duplicem à quibusdam Epis- Uu< çopis exact am fuisse subjectionem ;