Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 10.djvu/20

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PRMFATIO. i"~la : ̃#i" ; imM~i~~nt~t~ t’a~. 16. n î s »’*k <" | L’ il marquer les années de l’Incarnation il se sert de termes ambigus que nous expliquons dans une note, sur-tout à la page 13, Enfin Glaber s’attache trop à déc^e/des ^ions, des apparitions, des prbdfges fabuleux avec d’autres semblables minuties et bagatelles : de sorte quHI paroît étonnant que le Cardinal Bona dans sa Notice des Auteurs et des Livres, nous le donne pour un Ecrivain très-exact quoique le même éloge à peu près lui est donné par le ^Cardinal Baronius, qui cependant ’trouve fort mauvais «aie notre Historien lequel en Qualité de Moine de Cluuij pouvoit’nc reconnoître pour supérieurs que le Pape et son Abbé, ôttvau SouveraiuT^mtife comme aux autres Evè«flies Honte jurisdiction dans un diocèse étranger. N’oublions pas d’observer «ci en passant, que Baronius n’a garde de ̃ relever le témoignage suivant de Glaber ou de l’opinion du teins : 11 paroi ! trisraisonnable et très-bien établi ajii, de maintenir la paix, qu aucun Prime ne prenne, le titre ,f Empereur, sinon et lui que le Pape aura choisi pour son mérite, k et à qui il aura donné la marqua de cette k dignité. Malgré tous les défauts de i (îlaber, on doit (aire cas de son Ou- «  vrage, kviuel contient ditîérentes cho- i ses qu’on dierrheroit inutiieinent ail- t leurs." Par exemple-, nous n’avons point j J d’Historiens du teins, qui nous fassent t mieux connoître <jue lui le Prince HIu- r gués le Grand, (ils du Roi Hubert-, I le B. Hervé, Tlirésorier’de S. Martin r de Tours, et les mœurs de son siècle, u iNous avons coni]>ré l’édition de Du i chesne. avec le Ms. du Roi 6190 : or j> dans l’un et dans l’autre’.se .trouvent i|uelt|iies fauU-s que nous avoiii» reniai- n quées trop tard, et que nous nous cuir U pressons de corriger ici. Ayez donc h soin à la page 4 de lire province,de Be^ A vehem, ou pîutô^ de Behem, et non et de Betlœm, comn^e dans les Imprimés, ru Glaber au mèm<f endroit fait inention «  de l’Eglise de Fitiselode Martyr m ’j ̃̃̃"̃•’ , ambiguuà loquendi modum adU* ¥**> = quem notamus et explià camus, pagina prmsertim 13. >p Dcnique nimius est Glaber in S, describendis visionîbus apparias tionihus, prodigiis fabulosis et le aiiis similibus minutis ac frivorlis rébus ; adeo ut mirum videarc tur, illum Historicum sui temD poris accuratissimùm scriptorem •e vocari à Cardinali Bona m sua e Notifia Juctorum et Librorum .• quanquam eadem fera laude afficitur à Cardinali Baronio cm p«< i, tnrnén non paràm displicet, cùm S Romano Pontijici. lit cuilibet alteri Episeopo, omnern jurisdiciionem in alterius diœcesi adi*mit Monachus Cluniactnsis qui 1 Papa ? et sui stbbatis dominium L> et jus tantummodo poterat ag-I

  • noscere. Intérim obiter h/c observemus

à Baronio haud sxnè vitio verti seq tiens G l abri dic•’ tum seu tempons opinionem «anc Ulud nimiuin eondeceus »-aK ai ]>erhonestum videtur, atque ad pacis tuteîam optimum- decretum, scilicet ut ne quis- <Jlla"» audactei- Roinaui Impeiii sceplrum pr ;epro}K’jus gestare Prineeps appeUt, son Iiu/’ peratoi dici aut esse valeat, nisi quem Pajw sedis Romaiiie moiuiii probitate .delegerit apluui Reipubliae eique commiserit insigne iiupcriale. Çttànta quanta sint vitia quibiis laborat Glabri Scriptum ist tanten in pretio est hubendus’. Scriptores enim apud alios frustra require res. varia- q tue- refert verbi gratta de Hugone Magno Hoberti Régis filio, de B. HerxH-o S. Martini Turon, Thesaurario h et de moribus sui iexn. Gfiesnianam editionem comparavimus rum Codice Begio 6190. M aulem quxda/n menda oreur-