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1 ^Pfi&mtm ; ioco citato. Perkm contradicuntur al his, quorum judicio permisse surit, nempè à périt U. Hugonem ccrtè Abbatem Surgtmdim Ducem, 6 inquiunt ht, stnhris Conradi Impératrice Judith* fmtrû, et Adelaidis Jilium esse constat, prmsertim ex Hericv Monacho iïlorum temporum arquait ; af légitimas dubitandi locus est Utrum Rohcrtus Fortis ait eodem pâtre fuerit genittis. Horum enim fraternitnti obstant Chronici S. Seni » ni Divionensis ivrha fuec Supcrcrant duo filii Rol>erti ¡ Andcgavortim Connus, fra- ( tn-s Hugonis Ahhatis senior j J (Mo dirrliatur Rolicrtus alter [xitreiu nomiiie ivfereus. t Porrô 1er t ion f m (ratios, J non fetii foi tris offrrunt manusrripti ( Cotfurt catru/cmtjue retinrndato sutident ut ostendit D. de Tonccmaçne tum Besucnse d Chroniron tum stuetor lritse />. Garncrii J S. Stephani Di- f vionrnsis Pra-posit, tum Albc- [y n’en,, Trium-fontium tum ipse J( .4imoinus ` fus verhis Hu««d F ut ièrtur KolxTti filins id q est Hohrrti privignus. Denique d«  »v»x fratres in Chronico s/ Bc- bi nigni Divionéhsis et vox hlius lc apud Jimoinum apte g,t pro- d<

!><int Robertum Forttm non Ct 

fuisse gtrmannm fratrem Hu- ra gonis. Probabilius igitur videri a[ débet laudaUuh Abbatem ortum R< fuisse ex matrimonio Conradi Et Altorjiensis cum Adélaïde ; qu* Pi post mortem prions hujtts ma- be riti nupsit Robertù forti M jj, quo g, nuit Reges Odonetn et M Robert um sicque très Princi- m pes, Hugo Abbas Odo et Ro- [’é t*erttts fratres erant nterini bil ex eadem serficet matre mai, ai g<* non ex eodem pâtre. tec fie opi- sei

  • ••, «vous, indiqué. Malheureusement ces

P*^ conjectures se trouvent combattues par ut*- ceux au jugement desquels elles ont été abandonnées c^est-à-dire par les Sça-M, vans. Il^est très-certain, disent ces der*cw niera, suHout d’après le témoignage du W« Moine Héric, Auteur contemporain, tim que Hugues l’Abbé, Duc de Bourgo«^» gne, étoit fils d’Adelaide et de Cori^»™ rad Tanden, frère de l’Impératrice JuR* dith ; mais il y a tout lieu de douter que Robert le Fort soit sorU du même >«- pêne. La fraternité de ces deux Princes est détruite par ces mots de là Chro ? ̃ nique de S. Bénigne de Dijon Deux rti fils de Roltert Comte d’Anjou, frère de -a- VAbbê Hugues, restoient, ; le plus âgé or- s’appelloit Eudes, Vautre, Robert, du il- nom de son père. Or les Manuscrits poris. k-nt fratres, non fratrts et, comme on c fait voir M. de Fonceinagne la >f Chronique du Monastère de Beze «- l’Auteur de la vie de D. Garnier, Pre^vût de S. Etienne de Dijon, Alberic se des Trois-fontaines, et Aimoin mème par ces paroles, Hugues ainsi qu’on i- Cappclle, JiU de Robert, c’est-à-diré bçaulfils de Robert ; paraissent vou«  Joir -qu’on conserve la première leçop. », Eufin le mot fratres dans la Chroni’4 que de S. Bénigne (Je Dijon, et celui re de filins chez Aimoin, prouvent assez bien que Robert le Fort n’ëtoit point « le propre frère de Hugues. Il doit donc paroître plus vraisemblable que cet Abbé venoit du mariage de Courad d’Altorf avec Adélaïde laquelle après la mort de ce premier mari épousa » Robert le Fort, dont elle eut les Rois Eudes et Robert : et ainsi les trois Princes, Hugues l’Abbé, Eudes et Robert, étoient frères utérins c’est-à ? dire, frères de mère, et non de pere. M. de Foiiœniagrie trouve même ce sentiment si plausible, qu’il le croit à l’épreùve^clece qu*on lit chez D. Mabilloiijrd’apr^otre Confrère Geor- y ges Violes ; sçavoir7^ue.ceux-là abusent de Fautorité d’Airaom, qui pré-