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’1 PRJSFATIO. vr Tractato utropii. Roi qu’il ne pouvoit retenir une femme adultère ; dans l’autre ils décernèrent pénitence publique à Theutberge dans le troisième, qui se tint en 802 ils permirent à Lothaire de contracter un autre mariage. Hincinar Archev. de Reims consulté par les Evoques du Royaume de Lothaire entre les deux premiers Conciles et le troisième et aiant reçu les Actes de ces deux premiers, composa ce Livre. Il raconte que Theutberge, pour prouver son innoceuce avoit envoie un homme en sa place pour faire répreuve de l’eau bouillante que cet homme étoit sorti de Peau sain et sauf, et qu’ainsi Ton avoit reconnu l’innocence de la Reine. O qui prouve que ce genre d’épreuve étoit encore en usage en ce teins là. XXI (ioldast tiui a imprimé le Traité du Prêtre Eutrope, croit qu’il ilorissoit vers Tan 900. Le P. Pagi cependant à Tau 87."» estime qu’Eutroj>e n’a mis au jour son ouvrage que dans le onzième siècle lorsque l’Italie étoit exposée aux pillages et aux dissensions, et que les anciennes coutumes avoient été abolies peu a peu il ajoute qu’il ne doit t pas paroitre étrange qu’Eutrope homme tort |>eu versé dans l’histoire ait ignoré ce qui s’étoit passe sous Charle le Chauve. Pierre de Marea Li. ’.) de la Concorde, Chap. Il, Noinl». Il, prétend sur l’autorité d’Eutropc que. Charle le Chauve. avoit accordé au Siège Apostolique le droit plein et entier sur la ville île Home. Mais le P. Pagi à l’endroit cité, démontre contre M. de Marca par des a-rgumeus invincibles que Charle n’avoit point cédé ce cVoit. Et en ellét les souverains Pontifes Jean VIII, Adrien III Etienne V et Jean IX out toujours reconnu le souverain pouvoir des Empereurs et même les Paj>es Etienue V et Jean IX ont tait un décret portant que l’ordination adultérant ipsam uxorem retinere non posse ; in -altéra publicam Theutbergse pœnitentiam decreverunt in tertio, anno 862 congregata Lothario ut aliud iniret conjugium permiserunt. lnter priores diuu Synodos et tertiam Hincmarus Rem. Archiep^ ah Episcopis regni ÏMtharii consul tus Ularumque Synodorurn acceptis Actis Ubrum hune composuit. Narrât Theutbergam ut suant innocent ta m comprobaret J Procuratorem misisse ad judicium aqtae ferrentis hominem illum ex affiia ilhesunt e.viisse, idebque Hegtrue innocent ia m conclamatam. Quod argument o est hoc pttrgationis ge~nus adhitc hoc tempore in usu fuisse. .Y.V7. Goldastus qui Eutvo- 1< : pii Presbyteri Traitât uni vdidit euni cirea annum IKK) floruisse arbitratur. Euni tamen nonnisi v.rvulo u/idtcinio, qno liai ta ru juins et dissensionibus iwposittt fuit et antiqute eonsuetudines panfattm abolitie oj>us s un m j>ublieasse censet Paçius ad an. 87."> additque niirum vitleri non debere .̃ Eutrojjiu.s rir in llistoi i j/arùm versa tus qu ;e imjH vante Cavulo ( alvo accide’rc non ealliuvit. Petitt* de Marca LU’. 3 de ()neon//a (’«/> il urn. m Eutro/iii fretin auetoritatt rontendit xolultmi jus in urbem Ronuinurn Sctli .-îpostolicaa Carolo Cal vo fuisse tribut uni. l’eriim Pagius lovo citato contra Manant in vie fis argument ts defhonstrat Carolum hoc jure non cc>sisse. Et certc surnnu Ponftjicey f<> hunnes V 1 ï 1 .-tdrianus III, S>cphanus I et Johannes I sujnernunt Iniperatoruni jus sernjier agnoverunt et tain Stcphanus J quant Johannes I <lecvtto xan.verunt 1 ut f Hoinani i l’unti/icis