Page:Bouquet, Martin - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 7.djvu/15

Cette page n’a pas encore été corrigée

x PRJSFATIO. Annali-* Hettet*cs gesta mentit» de Monasterii Fuldensis furutatione de Abbatum successione dr rébus in eo gestis de Moguntia de Colonia et de rebus Germanicb. F.um suf> ditione Ludovic» Germanise Régis fuisse innuit faH>r qtfem Ludovico impendit, et odium quo Carolum Calvum Uidovici fratrem prosequitur eum vocando Gallise tyrannum novum Sennacherib. lllud notatu dignum est, quod in istis Annalibus Caroli regmun semper Ga/iia vo–cetur et Galli qui Caroli ditio~ni erant su/>diti regnum verb Lt*–dovici Francin appelletur et Fran’’ci qui Ludorici parebant impcrio nnncuprntur. in ï.tis Annalibus atl an. 868 nuntio fit Synodi If ’ormatix’ habit#. In ea fondit i sunt CanoHf.ï e.i quibus notabilis est Canon XX quo statnitur ut ml inquirendurn furti auctorem in Xîonasteriis, Mis sa ah Abbatc rel ah alio Prcsbytvro ejus jussu celvbretur et singuJi Monuchi pro purgatione sua Corpus et Sanguinem Christ i pervipiant ut ita se innocentes osten(lant Similis purgaêio per Corpus Dornini (rerfrvilo Monac.ho qui Ada/garium -Eduensem Episco–puni veneno nceasse divcbalur indicta est Decrcto Synvdi Cahilonensis an no 894. f erù/n hsce disciplina propter sacrilegii periculum abroga ta posteà fuit fil. Annales isti in Monaste–rit> S. Arnulji Mettensis scripti sunt undv Mettenses s dicti. Çn.r hic eduntur ah an/io H40 usqite ad an. S.V2 ex Annalibus Fuldensi/>v ilrst rihuntur quibusdam sublatis quibusdam additis. Ah anno 8.">3 ojI finem usque Iteginonis Prunùensis Abbatis Chrônicon quod in Editis misère depra vatum est ta mention qu’il fait de ta fondation du Monastère de Fulde de la succession de ses Abbés des choses qui s’y sont passées de Mayence de Cologne et des choses qui regardent Vhr leinagnc. L’Auteur fait assez copnoître qu’il étoit sujet de Louj^/floi de Germanie, par la maniere^avantageuse dont il parle de çePfince et par la haine qu’il a contrtf Charte le Chauve son frère, en l’appellant le tyran de la Gaule le nouveau Sennacherib. Il va une chose digne de remarque dans ces Annales, c’est qu’on y appelle toujours Gaule le royaume de Charle et ses sujets Gaulois, et que le royaume de Louis est nommé France, et ceux qui étoient soumis à son obéissauce, sont nommés François. Dans ces Annales à l’an 868 il est fait mention d’un Concile tenu à Vormes. On y lit 15 Canons dont le quinzième est^ remarquable il porte que pour découvrir un vol fait dans les Monastères l’Abbé ou un autre Prêtre par son ordre célébrera la Messe à .laquelle tous les Moines pour se purger recevront le Corps et le Sang de J. C. afin que par ce moyen ils montrent leur innocence. Une semblable épreuve jiar le Corps du Seigneur fut ordonnée par le Concile de Chalou en 894 au Moine Gerfred qui étoit accusé d’avoir empoisonné Adalgaire Kvèque d’Autun. Mais cette discipline fut abrogée dans la suite à cause du danger qu’il y avoit de faire un sacrilège. VU. Ces Annales ont été écrites dans le Monastère de saint Arnoùl de Mets ; et c’est pour cela qu’où- les appelle Annales de MeLs. Ce que nous en donnons ici depuis 840 jusqu’à 852 est pris des Annales de Fulde à la reserve de quelques suppressions et de quelques additions. Le Chronographe de Mets depuis l’an 853 jusques a la fin suit presque toujours la Chronique de