Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/163

Cette page n’a pas encore été corrigée

maison de la rue de la Harpe, elle comptait, à la mort de Louis XIV (1715), environ 70, 000 volumes transférés, comme on l’a dit, dès l’année 1006, rue Vivienne, dans les deux grandes maisons appartenant à Colbert.

Bicêtre (hospice de) : Bicètre était un château appartenant à la reine Anne d’Autriche. Destiné d’abord aux Enfants-Trouvés, il est devenu un vaste hospice pour la vieillesse en même temps qu’un hôpital pour les aliénés pauvres qu’on y soigne avec sollicitude, et qui, bien entendu, occupent un bâtiment séparé.

Bienfaisance (rue de la) : Elle a pris ce nom en souvenir du docteur Gœtz, qui demeurait au n° 13 et était devenu par son zèle et son dévouement la Providence du quartier. Il mourut en 1813.

Bièvre (rue de) : Ainsi appelée de la rivière voisine.

Billaut (rue) : Ci-devant de l'Oratoire du Roule, maintenant rue Jules Favre.

Blancs-Manteaux (rue des) :

En la rue des Blancs-Mantiaux
Entrai, où je vis maintes piaux
Mettre en conroi ’ et blanche et noire,

lisons- nous dans le Dit des Rues de Paris, ce poème très peu poétique mais si curieux de Guillot publié par l’abbé Lebœuf-. Cette rue se nommait au XIIP siècle (vers 1268) de la Petite Parcheminerie, quand les religieux de l’ordre des Serviteurs de la Vierge Marie, mère de Jésus, vinrent s’y établir et y bâtirent leur cou

’ Pour être corroyées.

’ Histoire de la ville et du diocèse de Paris, T. II.