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poète, cet homme d’une intelligence sublime, il court grand risque de déchoir un jour ou l’autre jusqu’à ces misérables faiblesses qui suffisent pour faire contre-poids aux plus éclatants triomphes, pour obscurcir la gloire de la plus brillante destinée.

IV


Post-Scriptum. — Après la publication de cet article, nous reçûmes de M. Vitet une lettre que le lecteur nous saura gré de ne pas garder pour nous seul. Elle nous a paru intéressante au point de vue de la discussion, en même temps qu’elle fait honneur aux généreux sentiments de celui qui l’écrivait. C’était donc un motif de plus pour nous de la publier, malgré quelques compliments à notre adresse.

Rocquigny, par la Capelle (Aisne) 15 Août.
« Monsieur,

« Si, comme je le suppose, c’est à vous que je dois l’envoi d’un n° de la Revue du Monde Catholique, où je trouve des preuves de votre extrême bienveillance, il y aurait de ma part plus que de l’ingratitude à ne pas vous en remercier. Si au contraire l’envoi n’est pas de vous, l’article reste votre ouvrage et mes remerciements subsistent, accompagnés de compliments.

« Je crains que vous n’ayez trop raison contre ce pauvre Rembrandt ; mais, dans ces incertitudes j’avoue