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carrière de ses espérances. Son âme avait, si l’on peut s’exprimer ainsi, un besoin immense de l’avenir. Le trait dominant de son caractère était un désir ardent du bonheur des hommes, une sorte de générosité impatiente qui allait au devant de tout ce qui était bon et utile, et ne pouvait jamais se satisfaire. »

Pour un tel homme, malgré le malheur des temps, l’Évangile ne dut pas être toujours un livre fermé, et l’on peut croire assurément que sur son lit de douleur, à l’heure suprême, le héros tournait ses regards vers le ciel pendant que la prière du chrétien s’échappait de ses lèvres.