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par ses charmes, ses qualités, son caractère, fixait les regards et les hommages de tous les Napolitains. Ses vertus et son mérite lui avaient concilié l'estime générale ; chacun enviait le bonheur d'être son époux. Mainfredi pensa que sa conquête devait mettre le sceau à sa réputation ; il adressa donc ses vœux à la marquise de Dorilla, non, pour s'attacher à son char sans retour, mais pour être à même de l'inscrire sur le catalogue des jolies femmes qui devaient figurer un jour dans ses annales galantes. On devina son dessein, et le Lovelace Napolitain échoua près de Madame de Dorilla. Le chevalier de Corvero eut