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on vous fait, c'est indisposer le Gouvernement contre vous ? C'est lui donner à croire que vous conservez le ressentiment des persécutions qu'essuya de sa part l'auteur de vos jours. Qui sait même si après le refus des faveurs qu'il vous offre, il ne se porterait pas à se venger de votre indifférence : acceptez, croyez en votre ami, acceptez la place que l'on vous donne. Songez que vous ne vous éloignez pas pour toujours de l'aimable Adelina, qui, je le vois bien, tourmente votre esprit. Après quelques mois de séjour en France, si le même amour vous enflâme vous demanderez un congé à l'ambassadeur, qui se fera un plaisir de vous l'accorder. Vous