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plus ultra de cette urbanité, de cette politesse qui semblent particulières, aux Français. Vous verrez qu'ils possèdent l'art d'empêcher que l'ennui ne trouve l'instant de s'emparer de vous. Oh ! mon cher Lorédo, je ne puis ici vous donner qu'une légère esquisse des plaisirs qui vont naître sous vos pas. Vous allez connaître le peuple le plus charmant du monde policé. Je suis persuadé d'avance que vous l'aimerez à la folie. D'abord il a pour les étrangers des prévenances, des égards, des procédés qui le distinguent des autres peuples. Et lorsqu'on a vécu seulement un mois avec les Français