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puis témoigner ma reconnaissance à mon libérateur et servir en même tems mes intérêts. Tu me fais concevoir en ce moment, l'espoir de réussir plus que jamais auprès de la belle Adelina. Je me rappelle que l'ambassadeur que notre Gouvernement envoie en France, désire être accompagné d'un officier dont les qualités et la sagesse soient reconnues. Certes, il ne saurait faire un meilleur choix que celui de mon ami Lorédo. Beaucoup de mérite, de réserve et de prudence : voilà bien l'homme qu'il faut à l'ambassadeur. Allons, allons, je ne dois pas balancer. Je vais de ce pas solliciter en sa faveur. Cette occasion est infiniment avantageuse