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ne prouvent guères en faveur de la moralité de ceux qui gouvernent. Je vais plus loin ; le Gouvernement qui les tolère travaille lui-même à sa ruine. Lorsque l'on voit chaque jour les maisons les mieux famées et les mieux consolidées couler tout-à-coup sans aucune cause apparente, n'est-ce pas presque toujours les suites de cette passion subversive de tous les liens sacrés sans lesquels la société n'est plus qu'un désert où chacun cherche à s'isoler ?
— Eh ! mon cher Lorédo, répondit le comte de Mainfredi, vous avez bien raison ; je sens plus que jamais la force de vos réflexions. Mais que voulez-vous ! ce sont des abus tolérés