Page:Boullault - Le fantôme vivant, ou Les Napolitains, 1801.djvu/24

Cette page n’a pas encore été corrigée

comte de Mainfredi, je me rappelle votre nom : il est digne de l'estime de tous les honnêtes gens. Les talents, le mérite, la probité de votre père ne leurs sont point inconnus. Il n'avait qu'un seul défaut, c'était une rigidité de principes dont on doit se dépouiller, non seulement pour faire son chemin dans la société, mais encore pour ne pas déplaire aux hommes que le hazard a rendus dépositaires des clefs du temple de la fortune. Si j'avais eu le bonheur d'être le contemporain de monsieur votre père, et l'honneur de l’approcher, je me serais fait un devoir de déchirer le voile de son illusion qui sans doute