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rival d'un triomphe qu'il croyait bien ne pas devoir être de longue durée. Madame de Dorilla sembla deviner ses projets ; elle voyait avec peine le comte de Mainfredi se familiariser avec son époux ; cette liaison l'obligeait à le recevoir et lui déplaisait souverainement. La conversation de Mainfredi ne pouvait lui être agréable ; sa fatuité, sa jactance, ses indiscrétions, le récit de ses aventures ; tout cela était pour l'épouse du chevalier de Corvero , un roman très ennuyeux. Elle se disait à elle-même : cet homme ne doit pas m'épargner plus que celles dont je l'entends médire, et il ne sort de chez moi qu'avec l'intention d'