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l'honneur d'être son rival préféré. Il apprécia son bonheur dans le silence, et n'eut pas la sotte vanité dé publier sa victoire. Il en fut récompensé en obtenant la main de celle, que n'avait pu séduire les hommages fastueux du comte de Mainfredi. Ce dernier fut piqué de l'aventure, et s'en consola en disant à ses amis, qu'il attendait la marquise après le mariage. Après cette époque, il prétendait que son triomphe serait facile, et que s'il cédait pour le moment quelques pouces de terrain au chevalier Corvero, c'était pour le battre plus sûrement ; en effet sa conduite répondit à sa manière de voir. Il fut le premier à féliciter son