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MARCELINE DESBORDES-VALMORE

un recueil de vers (si l’on peut dire) : Souvenirs et délassements d’un prisonnier, ex-sous-officier de la Vieille Armée (SaintOmer, Imprimerie de Lemaire, Litte-Rue, n° 27, 1835. In-8° de 67 pages), dont voici l’irrésistible dédicace : « A Marceline Desbordes-Valmore, ma sœur. Compagne douce et chérie de mes jeunes années, sœur bonne et sensible, je te dédie les faibles lueurs de ce talent poétique pour lequel je paraissais être né, mais que le ciel réservait sans doute à ton âme tendre et si bien faite pour décrire toutes les affections que l’art exige pour remuer les cœurs.

« Tu as déjà lu, ô ma boune Marceline, ces petits éclairs de génie dont tu me glorifiais. Il te sera bien doux, j’en suis sûr, de voir ces peintures franches et naïves sortir de la poussière de l’oubli par les soins généreux de quelques hommes de génie, qui t’honorent et qui t’aiment. « FÉLIX DES ORDES,

Ex-sous-officier de la Virille Arnie.. Ainsi, c’est grâce à «  quelques hommes

de génie » qui lui fournirent les subsides nécessaires, que l’ex-sous-officier de la Vieille Armée pât faire imprimer ses « petits