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MARCELINE DESBORDES-VALMORE

violence de ses propos effrayait Marceline, que son caur portait assurément vers le peuple et les pauvres gens, mais qu’on cût sans doute bien scandalisée si on lui ent dit alors qu’elle était républicainc. De la sorte, tout concourait à le faire redouter et détester par notre amie : « Je ne parlerai qu’à toi de M. de L… ; il m’a dit et écrit des choses si étranges que je le crois insensé », déclare-t-elle le 12 août ; et quelques jours plus tard : « J’ai réglé et acquitté le dernier compte de Antoinette (la bonne). J’ai eu plusieurs raisons pour m’en débarrasser très vite : c’était un très mauvais sujet. Je t’expliquerai tout ce tripotage, où se trouve nelé M. de L… » > (17 août). —— Mais celui-ci, qui ignorait sans doute que Marceline eût découvert ses « tripotages », « tripotages », n’avait pas perdu tout espoir de se réconcilier avec la mère d’Ondine. C’est ainsi qu’il priait leurs amis communs d’intervenir auprès d’ello on sa faveur, et, comme on va voir, ceux-ci (Sainte-Beuve lui-même) ne lui refusaient pas leurs services, tant il leur paraissait redoutable.