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MARCELINE DESBORDES-VALMORE

position, el voulait en allranchir elle et lui. Je me conduirai dans loul cela comme je le dois, car je plains l’un et l’autre et me relirerai doucement d’un chemin où j’aurais moins de repos que dans ma solitude. Ne t’en fais pas un trouble, compte sur mon amour ardent de la paix el ma reconnaissance, à tout prendre, pour l’amitió qu’il a pour nous tous ; je ne heurterai rien, d’accord avec la charmante femme qui m’a livre son secrel et ses larmes. Ne parle qu’à toi seul de ce surcroîl d’ennui, dont j’avais le pressentiment, mon cher Valmore ! Ceci est un secret qui est à nous seuls. Restons-en les maîtres. Le temps, mes prières et Dieu aplaniront doucement tous nos écueils… >> < 2 mai 1839. – Me voici au milieu d’une position très difficile, mon bon Ange, et je ne sais plus où me fourrer par la confiance de cette aimable femme qui est venue ainsi se jetter dans mes bras. J’ai eu deux fois sa visite à Paris. Elle pleure à mourir. Je lui ai conseillé d’y retourner, puisqu’il l’en a laissé la maîtresse et de s’abandonner encore une fois à son cour qui la poussc vers lui. Elle ira. Ce serait ainsi, peut-être, sans nous fâcher avec éclat, que je parviendrais à me retirer de son amitié absolue, qui m’étoufferait d’autant plus que ce n’est là maintenant la place de personne que de cette jeune femme. Je t’écrirai ce qui adviendra. >>

< 6 mai 1839. Je suis plus embarassée que jamais avec M. de Latouche, ce qui me