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MARCELINE DESBORDES-VALMORE

— bureau… Il est vrai, Monsieur le Comte, j’arrive un peu tard ; la rue Sainte-Avoie est si loin du Faubourg Saint-Honoré où je demeure ! —— Mais, Monsieur, on part une heure plus tôt. — C’est ce que je fais, Monsieur le Comte ; mais ces boulevards, avec les caricatures, vous arrêtent à chaque pas ; une heure est bientôt passée : j’arrive devant le Café Hardi, mes amis me font signe ; il faut bien déjeûner. — Mais enfin, en deux heures, Monsieur, on a raison de tout cela ; et, parli à neuf heures de chez vous, vous pourriez encore être rendu à onze. Oui, Monsieur le Comte, mais au boulevard du Temple, on rencontre les parades, les marionnettes. — Les marionnettes ! reprend vivement Français (de Nantes). Comment, Monsieur, vous vous arrêtez aux marionnettes ! — Hélas ! oui, Monsieur le Comte. — Eh ! mais, comment cela se fait-il ? je ne vous y ai jamais rencontré ».

En somme, des jours assez doux coulaient pour le sous-chef Latouche. A peine agé de vingt-trois ans (1), il s’était marié à —

(1). Vers 1807 » (Coniberousse, page 3).