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MARCELINE DESBORDES-VALMORE

un officier très brave, qui ne fit point de littérature tant qu’il put se ballre. Sous la Restauration seulement, il publia deux vaudevilles en un acte : les Arrêts (1818), le Bal à la mode (1818), et un opéra-comique en trois actes : Wallace ou le Ménestrel écossais (1818). Il mourut en duel, le 2 février 1819, d’une balle dans le basventre. On a encore imprimé sous son nom, en 1823, une Relation d’un voyage à Gand en 1815. Dans tout cela, il n’est nullement question de poète, de barbier, de l’Espagne, ni d’Olivier.

Quant à Louis-Maric-Auguste Demartin du Tyrac, comte de Marcellus, je ne crois pas qu’il ait jamais pu passer, inême aux yeux de sa maitresse, pour un « homme d’un talent immense. » Rendez sa jeune gloire à ses jeunes amis… Vers 1810, s’il était glorieux, c’était pour avoir publié la Vie de M. Martin de Bonefond, curé de Marmande (Bordcaux, 1810), et il n’était plus, en tout cas, dans le jeune âge comme l’amant de Marceline, attendu qu’il avait trente-quatre ans, étant né en