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QUELQUES OPINIONS :

Il y a une affaire Shakespeare. C’est M. Abel Lefranc, l’éminent • historien du xvie siècle, le zélé éditeur de Calvin et de Rabelais, qui instruit ce curieux procès.

(Le Temps.)

Shakespeare est plus actuel, plus à la mode que jamais. M. Abel Lefranc vient de publier sur lui un ouvrage retentissant. (Le Gaulois.)

S’il est un volume qui ait eu dès le premier jour les honneurs de la controverse, c’est celui que M. Abel Lefranc, professeur au Collège de France, vient de publier sous le titre : Sous le masque de William Shakespeare. Le nom de l’auteur, sa haute compétence dans les choses littéraires de la Renaissance, le sujet lui-même, un des plus passionnants de l’histoire des lettres, tout concordait à attirer l’attention sur le volume qui nous est présenté. (Revue Bleue.)

La plus extraordinaire énigme littéraire et qui, depuis de longues années, passionne les lettres, est celle de la vie et de l’œuvre du plus grand génie poétique qui se soit jamais manifesté en Angleterre.

(Les Annales.)

S’il est vrai que l’œuvre d’un écrivain s’explique par sa vie, il n’y a pas d’énigme plus curieuse que celle de Shakespeare... Les uns ont attribué ses ouvrages au chancelier Bacon, les autres au comte de Rutland. La première doctrine a perdu beaucoup de ses partisans. On oppose à la seconde une objection assez forte, qu’en 1593, quand sept pièces shakespeariennes avaient déjà paru, Rutland n’était encore âgé que de dix-sept ans. M. Abel Lefranc propose une nouvelle hypothèse. (Petit Parisien.)

Il y a tant de choses et de bonnes choses dans le dossier de M. Abel Lefranc qu’on va jusqu’au bout sans prendre garde. (Excelsior.)

A un plaidoyer on peut toujours répondre par un plaidoyer contraire. Quoi qu’il en soit, celui de M. Abel Lel’ranc est très ’habile, très vivant, très bien ordonné et offre un puissant intérêt. (Le Droit.)