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tailleur ou pour l’écurie, vous n’en eussiez pas tiré un sou pour autre chose. Et encore regardait-il à tout : l’avoine était pesée devant lui, le foin compté, les palefreniers surveillés. La comtesse de Lorizon s’habillait à Senlis, par économie.

Voilà pourquoi Gilbert s’entendit répondre le plus indulgent des « Va, mon ami, amuse-toi ! » tandis qu’on accablait Armand de reproches, le soir où tous deux annoncèrent leur désir formel de passer encore une fois la nuit chez leur tante Bussat. Armand avait invité Adeline à souper avec son cousin Gilbert. La jeune femme tenait beaucoup à son petit amoureux : entre deux amants sérieux, il lui donnait la récréation. D’ailleurs, elle n’avait point de malice. Que lui fallait-il ici-bas ?