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CROQUIS D’AUTOMNE
À Romain Coolus.
I
Comme je quittais les bois, ce matin, une feuille trouée s’est détachée d’un arbre et m’a touché le visage. Je l’ai recueillie : elle était morte. Levant alors les yeux, j’ai vu que tout le feuillage avait bien mauvaise mine. Il n’en faut plus douter, c’est fini de rire : voici l’automne.
Du reste, la campagne est complètement envahie par la troupe. Mais mon vieil ami le père Thomas se frotte les mains : « Ah ! mon petit, me crie-t-il