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« Ne croit-on pas voir, s’écrie M. de Chateaubriand dans sa lettre éloquente sur le projet de loi contre la presse, les Welches brisant les monuments des arts, ou les Arabes brûlant la bibliothèque d’Alexandrie ? Ne pensez pas que l’on soit touché de ce reproche : on s’en fait gloire. Le commerce de la librairie de la France passera en Belgique : tant mieux ! ne sont-ce pas les livres qui font tout le mal ? Depuis le savant qui étudie le cours des astres, jusqu’au paysan qui épèle la Croix de par Dieu, tout ce qui sait lire ou apprend à lire, est suspect. »

Michaud, lève ta tête une troisième fois !

« M. Michaud a été condamné deux fois à mort par suite de son zèle pour la cause des Bourbons… Les royalistes sont bien avertis maintenant que la ligue gouverne, et qu’elle sévit contre ceux qui ont défendu le trône de Henri IV. »

(Courrier français du 19 janvier.)
Aux rois porte ta voix amie.

L’Académie ne fait que profiter de l’avantage qu’elle a de communiquer sans intermédiaire avec le roi.


Un monarque français ne vous dira pas non.

Il y avait déjà quelques jours que j’avais adressé cette ode à M. de Chateaubriand, lorsqu’on connut la réponse du roi.