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Audierne

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Assise à l’embouchure du Goyen, baignée par les flets de l’Océan, qui deux fois par jour viennent combler son port, Audierne, à bon droit peut prendre le nom de ville.

Les flots du Pactole, ne roulent pas plus d’or, que cet affluent journalier, quand la pêche favorise nos marins… C’est la richesse pour le pays, et pour tous les environs.

Plusieurs des enfants d’Audierne se disent : Comment un écrivain ne vient-il pas dire un mot, de la vitalité, du mouvement qui se produit journellement sous nos yeux, et par la pêche et par l’activité commerciale de notre petite ville ? Comment, quelqu’un parmi nous, ne fait-il pas appel aux étrangers qui repartiraient étonnés, émerveillés, et de notre industrie et de notre hospitalité.

J’approuve ce sentiment et ce souhait.