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VII

Île Tristan assiégée

On peut dans un roman rompre la monotonie. Les romans historiques brodés sur la Fontenelle ont eu cet avantage. On a su grouper des épisodes d’amour, de famille… Le caractère du partisan ne prêtait guère cependant… le côté sentimental, ne pouvait je le suppose, donner grande saillie.

Ce n’est donc que par une chronique sèche qu’il est possible de rendre la note promise… la vérité de l’histoire, des dates, autant qu’il est possible.

Quand Vertot eut écrit son siège de Rhodes, on vint lui apporter des faits précis, exacts contredisant ceux qu’il avait avancés… mon siège est fait, se contenta-t-il de dire, nous n’avons donc là-dessus que des fleurs de Rhétorique, et non la vérité… pour ma part je tiens à me tenir à la vérité, ce sera aride, mais bref… le style n’est pas la vérité.

Remettons la situation au clair… quand le maréchal d’Aumont était venu au nom du roi combattre les ligueurs, surtout les Espagnols