Page:Boulain - La Fontenelle, Vie du partisan ligueur, 1895.djvu/182

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
176
notice sur n.-d. de roscudon de

Or, notez, que tout le reste, texte, annotations, prix d’abonnement, tout en un mot est en grec moderne.

Que les nouvelles restaurations entreprises et qui prendront fin dans quelques années, viennent donc faire appel aux touristes qui repartiront émerveillés de ce monument, où nombreux artistes viennent à chaque saison prendre des sujets de tableaux.


Quelles étaient donc les réparations urgentes à entreprendre en 1896.

Je n’en dirai que quelques mots.

À la fin du siècle cernier, ou au commencement de celui-ci, l’aiguille si élancée du clocher a être abattue par la foudre, sur une longueur d’une vingtaine de pieds. On s’était contenté de la remplacer par des lamelles de plomb imitant la brique, superposées l’une contre l’autre, et très épaisses… on y a trouvé une seule date et le nom d’un couvreur… 1820… Toussaint Daniel, pour arriver à remettre d’énormes pierres de granit à une pareille hauteur, combien d’échafaudages fallait-il donc dresser ? Il fallait un charpentier habile… on en a rencontré un dont l’intelligence a su remédier au mal. C’est encore un Breton, enfant du peuple.

Huon, de St-Pol-de-Léon, élevé lui aussi à l’ombre du magnifique clocher de Kreïsker.

L’entrepreneur était M. Le Moine, de Paris, qui venait de terminer le musée de Victor Hugo.