Page:Boulain - La Fontenelle, Vie du partisan ligueur, 1895.djvu/181

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
175
pont-croix saccagée en 1597

je ne puis l’affirmer… Je dois avouer que j’ai consulté les archives, et qu’il ne fut question d’aucune terreur ici, on raconte bien quelques excentricités, mais hors des églises.

La municipalité au contraire, dans une délibération s’interpose, en signalant le mauvais effet produit par les jeux des enfants, gamins qui avaient un peu pris possession du sanctuaire pour leurs jeux bruyants.

Une chapelle fut bien abattue, en 1793, mais parce qu’elle menaçait ruine… Cette chapelle sous le vocable de la Magdeleine, au nord-d’ouest de N.-D. de Roscudon avait servi de refuge aux fuyards du temps de La Fontenelle. Un agent municipal fut chargé de surveiller les travaux de la démolition, et le procès-verbal indique le nom.

Le chef-d’œuvre de la Cène, a une valeur inestimable, que les plus belles collections ne sauraient paver.

Les connaisseurs ne sauraient trop louer, la toile de Léonard dé Vinci, que tant de gravures ont reproduite.

Quand on a vu la Cène sculptée de Pont-Croix, la préférence vraiment reste au bijou de bois sculpté.

Je me permets d’ajouter un détail curieux. Il y a quelque temps, je recevais une collection de numéros d’un journal illustré, le plus répandu à Athènes… Comme l’illustration à Paris.

À la suite de la gravure représentant la Cène de Léonard de Vinci, que le journal désigne comme un des chefs-d'œuvre les plus beaux des musées français l’écrivain fait une remarque intercalée entre guillemets (clair obscur) c’est pour dire que les Grecs, comme les Français ont été contraints de créer un néologisme, pour exprimer cette teinte de peinture, que Rembrandt rendit célèbre…