férence même, à l’égard des édifices religieux… en trouveront-ils la preuve dans les généreux dons suivants ?
Le ministère des Beaux-Arts donne |
6,000 | fr. |
Le ministère des Cultes |
3,500 | |
Le Conseil Général |
600 | |
La Fabrique de N.-D. de Roscudon |
5,000 | |
La municipalité |
200 | |
15,300 fr. |
Le faible don de la municipalité n’étonnera pas. Sans doute elle aime ce monument qui fait sa gloire, mais elle est limitée dans ses ressources… et nous le savons tous, le denier de la veuve fût le plus agréable à Dieu.
Était-ce assez pour arriver à parachever tous les travaux… loin de là… Le zèle de notre curé doyen, pour l’embellissement de son église l’a compris. M. Téphany s’est adressé aux bourses généreuses de ses paroissiens. Il est allé, de porte en porte, recueillir le don du riche et l’obole du pauvre… le besoin était grand et son appel a été entendu… des merveilles s’en sont suivies. Mais hélas encore insuffisantes pour arriver à la parfaite réalisation des besoins… L’hiver est venu et les ressources sont épuisées… ce sera dans l’avenir un nouvel appel et les cordons des bourses se délieront encore… Le succès qui a couronné le premier assaut est le sûr garant qu’un nouvel appel produira un meilleur résultat, s’il est possible : le premier élan est le seul qui coûte et quand il est suivi de succès, c’est avec plus d’entrain qu’on recommence, surtout quand on n’ignore pas que les cœurs battent à l’unisson.
Roscudon tertre de ramier… Je voudrais bien que quelque savant vienne nous donner l’origine de cette appellation… quoiqu’il en soit, N.-D. de Roscudon est contemporaine de la cathédrale