II
Sur le pavé sale et gluant qui glisse, —
Glisse, mon couteau ! Glisse en ta coulisse ! —
Les bois sont montés : on n’est pas manchot !
Les matins sont chauds.
III
Sous le porche noir vient la robe noire, —
Pleure, crucifix, tes larmes d’ivoire ! —
Sur la bouche pâle et le cou flétri,
Les matins sont gris.
IV
Sur le buste vert la chemise est blanche, —
Couche-toi, muet, sur la longue planche ! —
Crac ! le couteau tombe avec le grief.
Les matins sont brefs.
V
Sur le pavé rouge on passe l’éponge. —
Roule, fourgon, roule ! Et la tête songe :
« Deux crimes pour un ! Grâce à toi, Deibler,
Les matins sont clairs. »