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table des matières


II. Doit-on le dire ? 
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De la sincérité dans les renseignements demandes. — Distinction des cas et des personnes. — À quoi est tenu un fonctionnaire public. — À quoi un simple particulier. — Des cas où la vérité à dire serait nuisible. — Règles à suivre. — Tenir compte de l’importance et de la gravité des faits à révéler. — Mettre en balance le mal qu’on peut faire aux uns ou aux autres en parlant ou en se taisant. — Telle vérité imprudemment dite équivaudra à une dénonciation et à une perfidie. — Des mensonges dans les négociations matrimoniales. — Les fausses promesses de mariage. — Les médecins et le mensonge. — Du secret professionnel. — Mensonges au lit des malades. — Des cas où le médecin doit la vérité. — Les avocats et le mensonge. — Penchant à se faire illusion sur la bonté de leurs causes et à mentir dans l’intérêt de leurs clients. — Nul ne doit défendre celui qu’il sait coupable. — Exception pour l’avocat d’office. — La police et le mensonge. — Les espions à la guerre. — Perfidies héroïques. — Mensonges excusables pour la défense de la société et de la patrie 
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II. De la bonne foi dans les affaires et de la Presse 
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Règle absolue de toutes les transactions commerciales. — Degrés divers dans la mauvaise foi. — Tromperie par réticence. — Le marchand de blé d’Alexandrie et les Rhodiens. — À quoi ce marchand de blé était-il tenu ? Deux philosophes stoïciens mis aux prises par Cicéron. — Opinion de Marmontel. — Le premier des Rothschild et la nouvelle de la bataille de Waterloo. — Tromperies de la part des acheteurs. — Progrès de la fraude depuis les Offices et Pythias, le banquier de Syracuse. — Les mensonges ministériels. — Les mensonges dans la presse. — Mensonge continu de l’esprit de parti. — Mensonges même sur les questions de fait et de nombre. — Nouvelles fausses. — Nouvelles vraies dissimulées ou inexactement reproduites. — Un journal pour et contre. — La fable du Satyre et du Passant soufflant le chaud et le froid 
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