tre, outre la Turquie, la France et l’Angleterre, la Russie, vaincue sur l’Alma et à Sébastopol, fut forcée de signer, le 30 mars 1856, une paix désavantageuse. Alexandre II, prince pacifique, s’est appliqué à réparer les maux de la guerre et à réformer le régime intérieur de l’empire : il a entrepris l’affranchissement des serfs et la réorganisation de l’instruction publique ; mais en 1863 la paix de son règne fut troublée par un nouveau soulèvement des Polonais, qui ne put être apaisé qu’au bout de deux ans et après de sanglants combats.
À Kiev (sauf Rurik I). | Sviatoslav II, | 1073-76 | |
Rurik I, d’abord avec Sinéous et Trouvor, puis seul, | 862 | Vsévolod I, | 1078 |
Sviatopolk II, | 1093 | ||
Oleg, régent, | 879 | Vladimir II, | 1113 |
Igor, fils de Rurik, | 913 | Mstislav I, | 1125 |
Olga, sa veuve, | 945 | Iaropolk II, | 1132 |
Sviatoslav I, | 964 | Viatchislav, | 1137 |
Iaropolk I, | 973 | Vsévolod II, | 1138 |
Vladimir I, | 980 | Igor II, | 1146 |
Sviatopolk I, | 1015 | Isiaslav II, | 1146-54 |
Iaroslav I, | 1019 | Iourié I Dolgorouki, duc de Souzdal, | 1125, |
Isiaslav I (deux fois chassé), | 1054-78 | de Moscou, | 1147, |
Vseslav, | 1067 | enfin de Kiev, | 1149-57 |
À Kiev. | À Moscou. | ||
Rostislav I, | 1154-62 | André I Bogolioubski, | 1154-75 |
Isiaslav III, | 1156-67 | ||
Mstislav II, | 1167-70 | ||
Gleb Iourievitch, | 1168-72 | ||
Iaroslav II Isiaslavitch, | 1172-75 | Michel I, | 1175-77 |
Roman I, | 1179 | Vsévolod III, | 1177-1212 |
Sviatoslav III, | 1179-93 | ||
Rurik II, | 1193-1209 | ||
Roman II, | 1193-1206 | ||
Vsévolod III, | 1206-12 | ||
Mstislav III, | 1212-24 | Iourié II, | 1213-38 |
Vladimir III, | 1230-39 | (Constantin, | 1217-18) |
Michel I Vsévolodovitch, | 1239-40 | Iaroslav II Vsévolodovitch, | 1238-40 |
Iaroslav II Vsévolodovitch, | 1240 | Dmitri II, de Tver, | 1323 |
Alexand. II, de Tver, | 1326 | ||
Sviatoslav III Vsévolodovitch, | 1247 | Ivan I Kalita, | 1328 |
André Iaroslavich, | 1249 | Siméon, | 1340 |
S. Alexandre I, Newski, | 1252 | Ivan II, | 1353 |
Iaroslav III Iaroslavitch, | 1263 | Dmit. III, de Souzdal, | 1359 |
Vasili I, | 1272 | Dmitri IV (ou III bis) Donski, | 1362 |
Dmitri I, | 1276-94 | Vasili II, | 1389 |
André II, | 1294-1304 | Vasili III l’Aveugle, | 1425 |
Daniel, | 1295 | Ivan III le Grand, | 1462 |
Vasili, de Souzdal, | 1304 | Vasili IV, | 1505 |
Michel II, de Tver, | 1304-19 | Ivan IV le Terrible (il prend le titre de tzar), | 1533 |
Iourié III, | 1319 | Fédor I, | 1584 |
}
Boris Godunoff, | 1598 | Vasili V Chouiski, | 1606 |
Fédor II, | 1605 | Vladilslas de Pologne, | 1610 |
Dmitri V, Grégoire Otrepiev (le faux Dmitri), | 1605 |
Michel III, | 1613 | Pierre I, seul, | 1689 |
Alexis I, | 1645 | Catherine I, veuve de Pierre, | 1725 |
Fédor III, | 1676 | Pierre II, | 1727 |
Ivan V et Pierre I, le Grand, | 1682 | Anne Ivanovna, | 1730 |
Sophie, co-régente, | 1686-89 | Ivan VI, | 1740 |
Élisabeth Pétrovna, | 1741 |
Pierre III de Holstein-Gottorp, neveu d’Elisabeth, | 1762 | Paul I, leur fils, | 1796 |
Alexandre I, | 1801 | ||
Nicolas I, | 1825 | ||
Catherine II, d’Anhalt, sa veuve, | 1762 | Alexandre II, | 1855 |
RUSTAUDS (Guerre des), ou G. des Paysans, guerre qui éclata en 1525 en Alsace. Les Paysans, excités par les Anabaptistes, se soulevèrent sous la conduite d’un certain Érasme Gerbert de Molsheim, s’emparèrent de Saverne, et s’y défendirent quelque temps. Chassés de l’Alsace par le duc de Lorraine, ils se répandirent en Allemagne, où, mêlés aux Anabaptistes, ils commirent de grands ravages.
RUSTICUS (FABIUS ARULENUS), romain courageux qui ne craignit point, sous Néron et Domitien, de faire l’éloge de Thraséas et d’Helvidius Priscus : Domitien lui envoya l’ordre de se donner la mort. Rusticus était l’ami de Pline le jeune et de Tacite. Il avait composé une Histoire des empereurs, qui se faisait remarquer par l’esprit d’indépendance.
RUSTIQUE (S.), compagnon de S. Denis, subit avec lui le martyre à la fin du IIIe s. On le fête le 9 oct.
RUSUCURRU, v. de la Mauritanie Césarienne, à l’O. d’Iol ou Césarée, est auj. Dellys.
RUTEBEUF, trouvère du XIIIe s., né à Paris sous le règne de S. Louis, composa des poésies fugitives, des complaintes, des mystères et un grand nombre de satires. Il vécut dans une profonde misère et accablé de dettes. Ses poésies, encore empreintes de la rudesse de la langue naissante, sont remarquables par la franchise des pensées et l’énergie de l’expression. A. Jubinal a publié ses Œuvres complètes, Paris, 1840, 2 vol. in-8.
RUTENI, peuple de l’Aquitaine 1re, entre les Arverni, les Cadurci, les Arecomici, occupaient le pays appelé depuis Rouergue (Aveyron), et avaient pour ch.-l. Segodunum, depuis Ruteni (auj. Rhodez). Originairement ils possédaient aussi ce qui fut plus tard nommé l’Albigeois ; mais, battus par les Romains en 106 av. J.-C., ils abandonnèrent ce pays, qui fut joint à la Province romaine.
RUTGERS (Jean), Janus Rutgersius, né à Dordrecht en 1589, d’une famille noble, m. en 1625, était oncle de Nic. Heinsius. Il fut l’élève de Vossius, acheva ses études en France, visita la Suède, la Livonie, fut nommé par Gustave-Adolphe conseiller d’État et ambassadeur près des États généraux. On lui doit, outre des notes sur plusieurs classiques latins, Variarum lectionum libri sex, Leyde, 1618, des Lectiones Venusinæ (remarques sur Horace, natif, comme on sait, de Venusium), des Poemata, Leyde, 1653, et un Glossarium græcum, 1729.
RUTH, femme moabite, avait épousé en première noces un jeune israélite nommé Mahalon, fils de Noémi. Devenue veuve, elle suivit Noémi, sa belle-mère, à Bethléem, se mit, pour subsister, à glaner dans les champs de Booz, riche agriculteur, parent de son premier mari, réussit, en suivant les avis de Noémi, à se faire épouser par lui, et devint mère d’Obed, un des ancêtres de David. L’histoire de Ruth, contemporaine de Jephté, est consignée dans un livre de l’Ancien Testament dit le Livre de Ruth ; elle a été mise en vers par Florian.
RUTHÉNIENS, peuple de race slave, répandu partie en Autriche (Galicie), partie en Pologne, habite ce qu’on appelle vulgt Russie rouge et R. blanche.
RUTHVEN (W.), seigneur écossais, comte de Gowrie, eut part au meurtre de Rizzio et à la ligue qui força Marie Stuart d’abdiquer, forma en 1582 le projet de s’emparer de la personne de Jacques VI et commença même l’exécution de ce complot, mais fut vaincu, pris et mis à mort. — Jean et Alexandre Ruthven, ses deux fils, tramèrent aussi, dit-on, en 1600, un complot contre Jacques VI, mais le roi vint inopinément les surprendre à Gowrie-House, déjoua ainsi leurs trames et les fit mettre à mort.