tard, en 1707, que la reine Anne fondit les deux royaumes en une seule monarchie sous le nom de Grande-Bretagne. La tranquillité de l’Écosse n’a plus été troublée depuis qu’en 1745 et 46, lorsque les Highlanders prirent les armes pour le prétendant Charles-Édouard contre la dynastie de Hanovre. — La meilleure histoire d’Écosse qu’on ait jusqu’ici est celle de Tyttler, Édimbourg, 1843.
Fergus II, | 410 | Malcolm I, | 943 | |
Eugène II, | 427 | Indulf, | 958 | |
Dongard, | 449 | Duff, | 967 | |
Constantin I, | 453 | Culen, | 972 | |
Congall I, | 469 | Kenneth II, | 976 | |
Gonran, | 501 | Constantin IV, | 984 | |
Eugène III, | 535 | Grim, | 985 | |
Congall II, | 558 | Malcolm II, | 993 | |
Kinnatel, | 568 | Duncan I ou Donald VII, | 1023 | |
Aydan, | 570 | |||
Kenneth I, | 604 | Macbeth, | 1040 | |
Eugène IV, | 605 | Malcolm III, | 1047 | |
Ferchard I, | 622 | Donald VIII, | 1093-98 | |
Donald IV, | 636 | Duncan II, usurp. | 1093-95 | |
Ferchard II, | 651 | Edgar, | 1098 | |
Malduin, | 668 | Alexandre I, | 1107 | |
Eugène V, | 688 | David I, | 1124 | |
Eugène VI, | 692 | Malcolm IV, | 1153 | |
Amber Chelet, | 702 | Guillaume, | 1165 | |
Eugène VII, | 704 | Alexandre II, | 1214 | |
Mordach, | 721 | Alexandre III, | 1249 | |
Etwin, | 730 | (Interrègne, | 1286-1306) | |
Eugène VIII, | 761 | Robert Bruce I, | 1306 | |
Fergus III, | 764 | David Bruce II, | 1329 | |
Solvatius, | 767 | Edouard Baliol, | 1332 | |
Anchaius, | 787 | David II (rétabli), | 1356 | |
Congail III, | 819 | Stuarts. | ||
Dongal, | 824 | Robert II, | 1370 | |
Alpin, | 830 | Jean, dit Robert III, | 1390 | |
Kenneth II, | 833 | Jacques I, | 1406 | |
Donald V, | 857 | Jacques II, | 1437 | |
Constantin II, | 858 | Jacques III, | 1460 | |
Eth, | 874 | Jacques IV, | 1488 | |
Grégoire, | 875 | Jacques V, | 1513 | |
Donald VI, | 892 | Marie Stuart, | 1542 | |
Constantin III, | 903 | Jacques VI, | 1587-1625 |
ÉCOSSE (NOUVELLE-) ou ACADIE, partie de l’Amérique anglaise, formée d’une presqu’île qui a pour bornes au N. O. la baie de Fundy et le Nouv.-Brunswick, au N. le golfe St-Laurent, au S. E. et au S. O. l’Océan Atlantique. Elle a 450 kil sur 130, et près de 280 000 hab. Halifax est sa capit. ; Annapolis, Windsor, Liverpool, Shelburne, en sont les v. principales. L’île du Cap-Breton et plusieurs petites îles voisines en dépendent. La principale industrie est la pêche ; on exporte des pelleteries, du bois de construction, du goudron, des salaisons. — La Nouvelle-Écosse fut découverte par Sébastien Cabot vers 1497 ; le Florentin Verazzani la visita en 1524 et l’appela Acadie, du nom que lui donnaient les indigènes eux-mêmes. Elle fut colonisée par les Français du Canada en 1598. Jacques I y envoya une colonie d’Écossais dès 1622, mais en 1632 Charles I céda tous ses droits à Louis XIII. Enlevée aux Français par les Anglais en 1666, elle leur fut restituée un instant par la paix de Breda, 1667 ; mais elle fut définitivement cédée aux Anglais par Louis XIV en 1713. La Nouv.-Écosse est régie par un gouverneur général nommé par la couronne, assisté d’un conseil de 12 membres et d’une assemblée élective de 40 membres.
ÉCOUCHÉ, ch.-l. de cant. (Orne), sur la rive g. de l’Orne, à 9 kil. S. d’Argentan ; 1360 hab.
ÉCOUEN, ch.-l. de c. (Seine-et-Oise), à 18 k. N. de Paris ; 1200 hab. Beau château, construit sous François I par Anne de Montmorency, et qui passa ensuite dans la maison de Condé. En 1559, Henri II y rendit un édit de mort contre tous les Protestants. Napoléon avait fait du château une maison d’éducation pour 300 jeunes filles des membres de la Légion d’honneur, dont la direction fut confiée à Mme Campan (1807). En 1814, Louis XVIII réunit les élèves de la maison d’Écouen à celles de St-Denis, et rendit le château aux Condé. Napoléon III a rétabli à Écouen une succursale de la maison de la Légion d’honneur.
ÉCOUIS, bourg du dép. de l’Eure, à 10 k. N. des Andelys ; 980 hab. Belle église, fondée en 1310 par Enguerrand de Marigny, qui y fut inhumé. Anc. ch.-l. de canton, remplacé par Fleury-sur-Andelle.
ÉCRITURE SAINTE. V. BIBLE.
ECTHÈSE. V. HÉRACLIUS.
ÉCUEILLÉ, ch.-l. de cant. (Indre), sur l’Indroye, à 40 kil. N. O. de Châteauroux ; 1100 hab.
ÉCURY-SUR-COOLE, ch.-l. de cant. (Marne), sur la Coole, à 7 kil. S. de Châlons-sur-Marne ; 300 hab.
ÉCUYER, d’abord escudier, de sculum, bouclier. C’était dans l’origine le nom d’un serviteur qui accompagnait un seigneur à la guerre et qui était chargé de porter son bouclier et ses armes. Ce titre acquit de l’importance du temps de la chevalerie : c’était le dernier degré à franchir pour obtenir le titre de chevalier. Dans les temps modernes, ce titre fut pris par une foule de nobles qui n’étaient ni comtes ni marquis, et qui voulaient se distinguer de la roture. — On donnait encore le nom d’écuyer à plusieurs officiers de la maison du roi, tels que : le grand-écuyer, haut fonctionnaire chargé de la surveillance des équipages et des écuries ; l’écuyer cavalcadour, l’écuyer de bouche, l’écuyer tranchant, etc.
En Angleterre, le titre d’écuyer, esquire, n’est plus qu’un mot insignifiant que prend toute personne qui se qualifie de gentleman.
EDAM, v. et port du roy. de Hollande (Holl. sept.), près du Zuyderzée, à 20 kil. N. E. d’Amsterdam ; 5000 hab. Hôtel de ville, hôtel de l’amirauté, bourse, etc. Chantiers de construction, huile de baleine. Ville importante jadis, mais très-déchue.
EDDA. On désigne sous ce nom, qui veut dire arrière-grand’mère, deux livres qui renferment la mythologie Scandinave. Le 1er, écrit en vers, fut composé en Islande, pendant le XIe s., 50 ans env. après l’introduction du Christianisme dans cette île, par Sœmund Sigfuson, dit le Sage, qui voulait conserver les débris des anciennes croyances. Le 2e, en prose, ne date, à ce qu’on croit, que du XIIe s.; on le doit à l’historien, Snorro Sturleson, qui commenta l’Edda poétique, suppléant aux lacunes que présentait ce livre par un exposé plus complet des dogmes religieux de la Scandinavie. L’ancien Edda se compose de poésies mythologiques et de poésies héroïques : les 1res roulent sur la cosmogonie, l’histoire d’Odin, de Thor, de Freyr, de Balder, etc. ; les 2es, sur les exploits des conquérants germains, tels que Vœlsung, Sigurd, Attle, etc. L’Edda en prose se divisa en plusieurs parties et contient 1° les légendes mythologiques et historiques ; 2° un vocabulaire poétique ; 3° la prosodie scandinave. — Les Eddas n’ont été retrouvés qu’en 1643, en Islande. Les manuscrits en sont conservés à Upsal et à Copenhague. Les textes originaux ont été publiés et traduits par Resemus et Finn Magnusen, à Copenhague ; par Afzelius, à Stockholm. Mlle Du Puget en a donne une traduction en français, Paris, 1839-40. M. Bergmann a entrepris une édition complète du texte, avec traduction littérale et commentaires, Strasb., 1838-1853.
EDDYSTONE-ROCKS, récifs de la Manche, à 25 k. S. O. de Plymouth. Phare modèle, érigé en 1759.
EDELINCK (Gérard), graveur, né à Anvers en 1649, mort en 1707, fut attiré en France par les bienfaits de Louis XIV, qui lui donna le titre de graveur du cabinet avec une pension et le nomma professeur aux Gobelins. Il fut admis à l’Académie dès 1677. Edelinck perfectionna la gravure en inventant les tailles en losange ; il réussit à donner en quelque sorte de la couleur aux objets gravés. Ses estampes de la Ste famille, d’après Raphaël ; de la Famille de Darius, de la Madeleine, du Christ aux anges, de S. Charles Borromée, d’après Lebrun ; du Com-