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ges, d’abreuvoirs, de chemins de parcours spéciaux seraient d’une application difficile, tant par la résistance qu’on éprouverait de la part des propriétaires que par la gêne que ces mesures apporteraient dans une contrée éminemment pastorale. Aussi si nous parlons ici de ces mesures, c’est uniquement pour remplir le cadre que nous nous sommes tracé.

L’inoculation, que l’on a proposé comme un moyen de police sanitaire, offre-t-elle des avantages plus assurés ? Le seul avantage qu’elle pourrait présenter, ce serait celui de permettre le traitement simultané de tout un troupeau sur lequel on aurait fait développer l’affection ; mais l’inoculation n’offre pas assez de garanties pour être mise en pratique, d’autant plus qu’elle n’a pas réussi à tous les expérimentateurs ; c’est donc encore un moyen à abandonner. Toutes les mesures sanitaires, d’après nous, se bornent aux moyens préservatifs de l’affection que nous avons fait connaître précédemment. Ils sont d’une application facile et à la portée de tout le monde ; aussi nous espérons que les propriétaires, comprenant mieux leurs intérêts, n’hésiteront pas à sacrifier un de leurs préjugés pour les mettre en pratique.