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DÉVELOPPEMENT DE L’ONGLON.



L’onglon est, comme nous l’avons vu plus haut, un organe assez complexe ; c’est une dépendance de l’épiderme et se développe par la formation incessante de cellules aux dépens du plasma exhalé par les nombreux vaisseaux qui se distribuent dans la membrane kératogène.

Chacune de ses parties a un organe particulier qui lui sert de matrice : ainsi, le bourrelet périoplique est l’organe formateur du périople, le bourrelet proprement dit, celui de la paroi et le tissu velouté, celui de la sole. Au fur et à mesure que les cellules se multiplient, elles se disposent en lamelles aplaties dans le sens des organes secréteurs ; ainsi la paroi s’accroît de haut en bas et la sole de sa face interne à sa face externe.

Les papilles du bourrelet et du tissu velouté sont le point de départ de cellules cornées se groupant autour de ces organes, d’où la forme tubuleuse de la corne ; les tubes sont soudés entre eux par des cellules venant du corps muqueux de Malpighi et une exhalation particulière qui à la propriété d’entretenir l’élasticité de la corne ; le tout se complète par la formation de cellules qui se tassent à l’intérieur des tubes cornés.

Jusqu’ici nous n’avons pas parlé du rôle du tissu feuilleté dans la formation de la corne, et cela, parce que son rôle est tout-à-fait secondaire à l’état physiologique. Toute-