Page:Bouilhet - Dernières chansons.djvu/56

Cette page n’a pas encore été corrigée


Sois bénie, à jamais, pour cette foi sublime !
Sans redouter les flots je braverai l’abîme,
Puisque j’ai ton amour, comme une étoile, aux cieux.

Et mon nom restera, triomphant et sonore,
Afin que, dans mille ans, la terre sache encore,
Ô mon ange adoré, la couleur de tes yeux !