(Qui avait une Vénus de Milo dans son boudoir.)
Si dans ce boudoir étoilé
Je vois le torse mutilé
De la fière amante d’Anchise,
O Muse, au regard enchanté,
C’est que devant votre beauté
Ses bras sont tombés de surprise !
(L’auteur, s’étant trompé sur la couleur des yeux d’une dame, lui envoya en réparation le quatrain suivant)
Donc il est bleu comme la violette,
Ce long regard qui m’a rendu l’espoir !
Il est si doux que j’en perdais la tête.
Et si profond qu’il m’a semblé tout noir !
Qu’importe ton sein maigre, ô mon objet aimé !
On est plus près du cœur quand la poitrine est plate ;
Et je vois, comme un merle en sa cage enfermé,
L’Amour entre tes os rêvant sur une patte !
Bouilhet avait fait beaucoup de vers de ce genre-là et de plus salés.