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IV

Young-hao ! plus de tristesse !
J’ai fui, j’ai quitté Lutèce,
Je suis un gros mandarin
Tout gonflé de politesse.

Jusqu’au bout, calme et serein,
Je suivrai le même train,
Et quand la mort, sombre hôtesse,
M’ouvrira son souterrain,

Mon fils, par délicatesse,
Un jour ― je ne sais quand est-ce ―
Gardera dans un écrin
Les ongles de mon altesse.