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Et, du portail plein d’ombre au chœur étincelant,
Dans l’écho des piliers remontent en roulant, ―
Choc des vents déchaînés, bond d’une mer immense,
Bruit qui tantôt s’arrête et tantôt recommence
Selon le rhythme antique ― ou l’ordre souverain
Du chantre aux grands poumons qui mugit au lutrin.
IV
Non, c’est un rêve ! C’est un rêve !
Le temps ne se retourne pas !
Dans sa main de glace il enlève
Toutes les choses d’ici-bas.
Rentrez en foule sous ces dalles,
Pour ne plus jamais revenir,
Spectres de moines à sandales
Dont ne veut plus notre avenir !
Croulez, nefs où sont les vertiges,
Et que la splendeur du ciel bleu,
O cierges, sur vos longues tiges
Fasse pâlir vos fleurs de fe