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Ce mépris de l’individu, — mépris dont je compose l’éloge, — ne pensez point qu’il restreigne ses effets à cette cérémonie funèbre. J’espère exposer, bientôt au public, dans un petit traité spécieux, combien M individu intéresse peu le monde, et conséquemment, je souhaite lui prouver que la « propagande par le fait » Ravachol et Napoléon trouvent leur excuse dans cette notion morale.

b. Est-il utile de dissiper le malentendu apparent que pourrait créer au cours de ces pages, l’emploi que je fais de termes identiques, pour exprimer des idées opposées ? Tantôt, je défends au lecteur de s’attendrir avec violence sur les vulgaires personnes qui meurent communément et dont la privation les ruine dans les délices que celles-ci faisaient naître en lui ; tantôt, je l’exhorte) au contraire, à regretter la mort des sages et des héros, à cause des prodigieuses félicités qu’il perd. Cependant, peut-on ne point distinguer la différence de ces deux sentiments ? X’a-t-on pas aperçu encore ce que j’entends par un grand homme ? Et ne sait-on point qu’il existe, enfin, de supérieures béatitudes dont le poète est le divin révélateur, qui sont perpétuelles et irremplaçables, tandis que l’extinction des autres nous dérange seulement dans nos habitudes.

Note III

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Déjà, un homme s’est embelli au temps de la Révolution, de ces vertus de sacrifice. Je pense au roi