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... Palpitante au mur de chacune de ces maisons, j’ai vu transparaître en plâtre et en sang, wie face d’âme, une figure humaine... »

(Petit Traité D’architecture Pathétique).

J’ai repris ma méditation :

Si la cabane de ce pêcheur dresse un toit tressé d’herbes et de roseaux, spongieuse, verdissante, ce n’est’point par jeu, certainement, pensai-je. L’homme qui s’y abrite l’a bâtie de pin et de chaux, et la porte goudronneuse s’oppose à la tempête. Au vivier creux des poissons tremblent. Une odeur de flot et de sel croupit. Le vent des hautes mers a tordu les troncs durs des chênes. Autour, un paysage s’étend, jaune à cause d’ajoncs tout en or. Des bois vibrent, aigus, de , cmi les cîmes basses, luisantes, se balancent. Des roches sont couchées sur une herbe amère et aride. De petites fleurs brûlent, par instant, sous le ciel lourd