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rapportant à lui, de ces objets usuels, familiers et naïfs qu’on vend au coin des carrefours et qu’on pend aux murs chez les ouvriers.

Enfin, dans la bibliothèque, toutes les éditions de ses œuvres, sans exception ! Et c’est là qu’on pourra rêver devant ce précieux exemplaire des premières Odes et Ballades, volume mince, pauvrement relié d’un grêle cartonnage rosâtre, et qui fut offert à Adèle Foucher avec les mots suaves d’un cœur de jeune homme.

Mais il y a plus encore.

Un homme comme Hugo était si vivace, si puissamment animé que, même dans sa vie ordinaire de tous les jours, il semblait agité d’un besoin despotique d’imprimer à toutes choses les traits de sa nature. C’est là, certainement, la raison