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Quand, tout à l’heure, en passant sous le porche de pierre du vieux bâtiment de la place des Vosges, où l’excellent maître voulait bien m’emmener, je pénétrai dans cette maison si encombrée de souvenirs, et qui par elle-même eût suffi à faire le sujet d’un pèlerinage, je ne m’attendais pas aux puissantes émotions que je devais y trouver. Car voilà le côté unique de ce musée : il nous montre un Hugo intime et populaire et, en outre, un Hugo que l’on ne soupçonne pas, qui utilisait ses moments perdus à l’on ne sait quel grand labeur de décorateur, de peintre, de sculpteur, de menuisier, d’architecte. Par les soins de M. Meurice, neuf cents portraits d’Hugo ont été réunis, plus de sept cents pièces, telles que des verres, des assiettes, des faïences se